Nicolas Agakhan est entraineur d’une équipe de rugby féminin à Melle, une commune située à une trentaine de kilomètres de Niort. Nicolas a commencé a manié le ballon ovale à l’âge de 16 ans et a joué jusqu’à ses 38 ans. Puis il est devenu entraîneur de cadets, de tous niveaux, avant de fonder, il y a 4 ans, à Melle, une équipe féminine. Avant la constitution de cette équipe, les joueuses de Melle qui voulaient passer au niveau senior devaient quitter le club pour rejoindre celui de Niort avec lequel une entente avait été passée. L’équipe melloise compte dans ses rangs une joueuse qui a été championne de Guyane.
Meilleures que les garçons
Pour Nicolas, les méthodes d’entrainement sont les mêmes pour l’équipe féminine que pour les équipes masculines. Et d’ailleurs, peu de choses différencient le rugby féminin et masculin si ce n’est la taille du ballon – plus petite pour les équipes de filles. Aujourd’hui, lorsqu’un club joue à un certain niveau, il est obligé d’avoir une équipe féminine sinon il encourt de lourdes pénalités. Selon Nicolas, la médiatisation du sport féminin se développe de plus en plus. De grands matchs de coupes sont retransmis sur plusieurs chaines de télévision. Cela permet à tous de pouvoir suivre les équipes féminines qui obtiennent de très bons résultats. D’ailleurs, l’équipe de France féminine de Rugby obtient de meilleurs résultats que l’équipe masculine.
Camille et Antonin
